Présentation
2020 : les IoT foisonnent, les salons fusionnent !
En vagues successives, portés par d’indéniables succès, poussés par les avancées technologiques, promis à dix mille cas d’usage… les objets connectés n’ont de cesse de conquérir de nouveaux territoires alors même que, dans ce bouillonnement, ils s’inventent et se constituent en métiers, en industrie, en marchés, en services aux entreprises comme aux humains !
Hétérogènes et composites
Savez-vous ce qui plaît le plus aux ingénieurs-concepteurs de produits connectés, d’objets ou de services avec les IoT ? Tout simplement la place inégalée que ceux-ci laissent à leur créativité ; quant aux usages qu’ils en feront, mais aussi pour ce qui est du champ technologique immense dans lequel ils trouveront finalement solutions. Oui : concevoir, fabriquer, programmer, piloter et maintenir un système IoT revient à résoudre, avec brio, une belle équation à X inconnus !
On parle ici d’objets, puis de réseaux d’objets, puis de systèmes nés sous contraintes multiples : poids, volume de l’objet, énergie, consommation, mémoire, puissance de traitement, communication montante et/ou descendante, type, flux et rythme d’échanges des datas, analyse locale, intermédiaire et/ou cloud des données, fonctionnalités des capteurs, contraintes de communication liées à mobilité, à l’environnement immédiat de l’objet… coûts enfin ! Et même dans ce registre, les variables sont pléthoriques : coûts de l’électronique, de la connectivité, de la plate-forme de développement, de la gouvernance et de l’analyse des datas, des déploiements, de la supervision-exploitation, de la sécurité, etc.
Une galaxie IoT gloutonne d’innovations
Il ne peut donc y avoir – et c’est ce qui en fait l’un des domaines IT les plus passionnants – deux réponses identiques à un besoin/usage initial : les IoT sont par essence hétérogènes et composites, des concrétions technologiques ! Et si l’industrie des IoT commence à proposer des objets-types par secteur, métier et application, il ne peut s’agir que de « profils », de template, de protos, de testbed, de conseils avisés. Car, pendant ce temps-là, la course aux progrès technologiques bat son plein : les différents acteurs proposent qui des puces adaptées, qui des modes de communication nouveaux, qui des « smart » sensors, qui une plate-forme intégrée, qui des prix cassés… En outre, les « alliances » se multiplient, les modèles de standardisation veulent se faire leur place, de nouveaux organismes se créent à grande vitesse (par exemple la 5GAA dans l’industrie automobile).
Dans ce bouillonnement se forme, se transforme sous nos yeux une galaxie IoT expansive et gloutonne d’innovations. En 2020, elle se nourrira notamment des défis que lui pose la cybersécurité, de l’avènement de la 5G, de l’IA appliquée aux objets et systèmes connectés, du edge computing ainsi que des nouvelles approches énergétiques de récupération (energy harvesting)…
10 000 visiteurs ! Le compte est rond…
Comme les différents constituants des objets connectés, les salons professionnels ont leur histoire et leur positionnement propres : systèmes embarqués et temps réel, M2M, capteurs/actuateurs, solutions logicielles et environnements de développement, conseils et idéation, réseaux et télécoms, sécurité, traitements des données, cloud… Et comme les IoT le font avec les technologies, ils sont amenés à fusionner entre eux ! On ne peut prétendre représenter/accueillir un tel domaine en excluant des pans entiers de celui-ci, ou bien en accolant des territoires disjoints (la robotique, par exemple).
C’est le pourquoi de la fusion des manifestations IoT World et MtoM & Objets Connectés- Embedded. A Paris, un seul lieu, un seul événement-leader, une seule équipe, une communication, un site web, un marketing unifié ! Au final ce sont les exposants, les 10 000 visiteurs et les auditeurs du programme unique de conférences qui vont bénéficier de cette énergie commune… hors du commun !